La course à l'innovation
source Les Echos
La soirée de remise des prix du premier Blog’emploi Challenge (challenge auquel j'ai participé) aura lieu ce soir, jeudi 30 juin, à partir de 18H30 à :
1. Nombre de partenaires européens pour la réalisation du projet ?
2. Tous les partenaires ont-ils un rôle réel et clairement défini dans la réalisation du projet ?
3. Un des partenaires sera-t-il utilisateur du produit du projet ?
4. Niveau de prise de risques dans la réalisation du projet ?
5. Le projet rentre-t-il dans le cadre d’un développement de l’entreprise ?
6. Détecter les partenaires pouvant présenter des difficultés
7. Solutions de secours si un partenaire ne fournit pas de façon répété des résultats
Des critères économiques doivent bien sûr également être pris en compte comme : le budget maximum pour un pays, pour un partenaire par rapport au montant du budget global du programme de R&D ; étudier les retombées directes pour l’Europe et son marché économique, connaître les autres projets européens réalisés dans le secteur et enfin mettre en place une préparation de l’exploitation du programme tout au long de la vie du projet.
Pour finir, les relations avec les services instructeurs (coordinateur européen, ...) sont importantes.
En termes de maturité : toutes les maturités sont acceptées, du capital d’amorçage au capital développement. Néanmoins le cœur de cible de la manifestation est le capital risque.
Adresse du portail : www.cordis.lu/innovation
En prolongement du rapport Beffa (voir articles Blog du 29 mars et du 12 mai ) qui étudie les moyens de relance d’une politique de grands programmes, avec normalement, la création au cours de cet été de l’Agence de l’Innovation Industrielle (AII), l’idée de politique industrielle est de retour.
Bernard Carayon (député du Tarn qui s’est illustré avec la publication de son rapport sur l’Intelligence économique) vient de publier un nouveau rapport d’information sur les outils de la politique industrielle. Son objectif est de mettre en cohérence les annonces récentes (AII, ANR, Oséo, etc.) sur ce thème et de proposer objectifs et organisations correspondant à la réalité des marchés, à nos engagements européens et à la nécessité d'aider les PMI françaises à atteindre une taille européenne.
Il parle de « maquis » pour les dispositifs de soutien à l’industrie française et les compare aux politiques industrielles nationales de nos partenaires et concurrents.
Dans ses propositions, il préconise d’afficher une volonté politique forte et durable, d’adapter la structure et les modes de travail gouvernementaux et de donner une cohérence aux outils de la politique industrielle.
On trouve également, en annexe 2, les candidatures reçues pour les pôles de compétitivité par secteur d’activité.